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Marc Veyrat : fast-food bio !

Nanabio

Il a ouvert la semaine dernière à Annecy le vieux. C’est le tout premier fast-food signé Marc Veyrat. «MacDo a eu une idée de génie, explique le chef étoilé de France voisine. Ils ont su s’adapter à l’attitude des gens qui n’ont pas le temps de manger à midi. De ce point de vue, ils ont cinquante ans d’avance.»

veyratMarc Veyrat a inventé le fast-food mijoté à base de produits bio les « Cozna-Vera » un jeu de mots entre son nom et la traduction italienne du mot « vrai », qu’il a créé avec sa fille Carine. Le premier est installé dans l’ex-Auberge de l’Eridan, à Annecy-le-Vieux. Ce fast-food est basé sur une nourriture intégralement bio et des plats mijotés. Tous les produits sont choisis chez des producteurs n’utilisant ni pesticides ni engrais chimiques. Tous les composants des plats répondent à ces critères, comme les vins servis, issus aussi de la viticulture biologique.

D’où l’idée de reprendre ce marketing qui fait recette. Mais «en servant de la vraie nourriture et en défendant la cuisine française, celle de nos mères et de nos grands-mères», clame le cuisinier au chapeau noir.

Bœuf bourguignon et blanquette de veau

Au Cozna Vera, à Annecy-le-Vieux, aux côtés du salon de thé de Carine, sa fille et associée dans cette affaire, on sert donc du bœuf bourguignon à 7 euros 50, de la soupe de châtaigne à 5 euros  ou encore de la blanquette de veau. Et même des sandwichs et des frites.

En somme: «Des plats simples, des plats du cœur et 100% naturels, souligne-t-il. Tous les produits seront bio de A à Z ! J’ai travaillé durant un an et demi pour trouver les fournisseurs.» Les clients peuvent au choix manger sur place ou prendre leur plat à emporter. Et ce dans un bocal en verre consigné. «Le développement durable, c’est capital», poursuit-il.

Exceptionnellement fermé cette semaine pour quelques travaux supplémentaires, le «fast-food» rouvre samedi. A l’image de ce premier établissement, Marc Veyrat compte étendre son concept ailleurs en France, en commençant par Paris.

Source : Marie Prieur paru dans la Tribune de Genève

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